• Encore un truc made in Champi, qui sait déjà c'que j'en pense.


     


    4 commentaires


  • J'aurai bien voulu pour passer le temps
    Te serrer dans mes bras amicalement
    Mais le temps qui passe n'est pas à tes yeux
    Un argument apparement suffisant


    Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
    Mais quittes moi cet air suffisant
    Alors tu restes a ta place et je reste a ma place
    En attendant vivement le printemps

    J'aurais bien voulu t'enlever en voyage
    Une croisiere de rêve au pays des mirages
    J'ai cherché un paquebot, et c'était la galère
    Les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau d'la mer

    Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
    Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant
    Mais si je reste a ma place et tu restes a ta place
    A l'automne on attendra le printemps

    J'aurai bien voulu réagir virilement
    Me jeter sur toi et t'arracher tous tes vêtements
    J'ai su rester digne ou alors un peu niais
    J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal a digérer
    Que je suis assis face et pas a tes cotés
    Qu'a tes cotés ya plus de place et qu'je ne peux pas rester
    Même si c'est juste en face c'est juste pas assez
    C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné


    J'aurai bien voulu avoir une pêche d'enfer
    Te sourire sincèrement
    Te dire "Ouais, ça va super"
    Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai
    J'ai l'ego dans les chaussettes et les godasses sur le point de craquer

    J'aurai bien voulu être un de ces gars
    Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
    Au menton carré, qui ne pleure jamais
    Qui s'en va, qui s'en va sans regrets
    Qui s'en va, qui s'en va sans regrets

    J'aurai tant voulu qu'on en reste là
    Tourner les talons, merci, ciao, basta
    Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois
    Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas
    De traverser la brousse, de braver l'effroi, de tendre le pouce pour partir avec toi
    Même la mort aux trousses, ne m'arrêtera pas
    Jusqu'a c'que tu m'ouvres la porte de tes bras

    J'aurai bien voulu être un de ces gars
    Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
    Au menton carré, qui ne pleure jamais
    Qui s'en va, qui s'en va sans regrets
    Qui s'en va, qui s'en va sans regrets




















































    votre commentaire



  • J'aimerais qu'il sache que mon sein gauche bat pour lui.



    votre commentaire


  • [3 textes dont deux de Kaczinski conseillés par Dak, merci a toi au passage!]


    La Société industrielle et son avenir, essai de Theodore Kaczynski

    La révolution industrielle et ses conséquences ont été un désastre pour la race humaine. Elle a accru la durée de vie dans les pays « avancés », mais a déstabilisé la société, a rendu la vie aliénante, a soumis les êtres humains a des humiliations, a permis l'extension de la souffrance mentale (et de la souffrance physique dans les pays du Tiers-Monde) et a infligé des dommages terribles à la biosphère. Le développement constant de la Technologie ne fera qu'aggraver la situation. Ce qu'auront à subir les hommes et la biosphère sera de pire en pire ; le chaos social et les souffrances mentales s'accroîtront, et il est possible qu'il en aille de même pour les souffrances physiques, y compris dans les pays « avancés ».

    Le système techno-industriel peut survivre ou s'effondrer. S'il survit, il PEUT éventuellement parvenir à assurer un faible niveau de souffrances mentales et physiques, mais seulement après être passé par une longue et douloureuse période d'ajustements, et après avoir réduit les êtres humains et toutes les créatures vivantes à de simples rouages, des produits calibrés de la machine sociale.

    En outre, si le système perdure, les conséquences sont inéluctables : Il n'y a aucun moyen de réformer ou modifier le système de façon à l'empêcher de dépouiller les hommes de leur dignité et de leur autonomie.

    Si le système s'effondre, les conséquences seront dramatiques. Mais plus le système se développera, plus désastreux seront les effets de sa destruction, et donc il vaut mieux qu'il s'effondre au plus vite.

    Par conséquent, nous préconisons une révolution contre le système industriel. Cette révolution peut user de violence ou pas ; elle peut-être brève et radicale ou s'étaler sur plusieurs décades en tant que processus graduel. Nous ne pouvons le prédire. Mais nous pouvons présenter de manière générale les mesures que ceux qui haïssent la société industrielle devront prendre pour s'engager sur le chemin de la révolution contre cette forme de société. Il ne s'agit pas d'une révolution POLITIQUE. Son objectif n'est pas de se débarrasser des gouvernements, mais de la base techno-économique de la société actuelle.

    Dans ce qui va suivre, nous porterons notre attention sur certains aspects négatifs générés par le système techno-industriel. Certains autres aspects ne seront que brièvement abordés, voire ignorés. Cela ne signifie pas que ces autres aspects ne soient pas importants. Pour des raisons pratiques, nous avons restreint nos propos à des domaines qui ne sont pas bien connus du grand public ou pour lesquels nous présentons du neuf. Par exemple, bien que les mouvements écologistes soient bien implantés, nous avons peu écrit à propos de la dégradation de l'environnement et de la destruction de la biosphère, même si nous considérons cela comme de la plus haute importance.




    La nef des fous, fable de Theodore Kaczynski





    Autogestion et hiérarchie
    par Cornelius Castoriadis

    "Nous vivons dans une société dont l'organisation est hiérarchique. [...] et la hiérarchie du commandement et du pouvoir coïncide de plus en plus avec la hiérarchie des salaires et des revenus. De sorte que les gens n'arrivent presque plus à s'imaginer qu'il pourrait en être autrement, et qu'ils pourraient eux-mêmes être quelques chose de défini autrement que par leur place dans la pyramide hiérarchique.” Voici justement un texte pédagogique qui nous donne des idées pour une autre organisation sociale... l'autogestion !"








    2 commentaires
  •  
     
    "Vous voulez la plus belle discothèque du monde, chacun a ses rêves : il y a des filles qui veulent 153 diamants mais elles ne peuvent pas se les payer et n'en ont aucun" Pascal Nègre le patron d'Universal Music France à propos du Piratage...
     
    Mais tu es qui toi pour parler des rêves supposés des filles ?
     
    N'habille pas les femmes de ton rêve d'homme qui pense pouvoir les acheter avec des diamants. Tes rêves sont obsolètes, ils appartiennent à une génération tronquée. Les songes des femmes sont plus universels et généreux. Ils ne s'arrêtent certainement pas à tes lucioles de pacotille.
    Elles rêvent par exemple que le pirate-mécanicien, le pirate-chômeur, le pirate-cuisinier, le pirate-Alexis et le pirate-pirate échangent gratuitement et en toute liberté leurs choix musicaux puisqu'il s'agit de choix et non pas d'un matraquage radiophonique imposé ou d'une industrie musicale frelatée.
    Après tout, la musique adoucit les mœurs. Cet échange via l'Internet, convivial et défricheur, permet de partager des émois.
     
      Et si par hasard, tous ces pirates réunis avaient du goût ?...
     
    Une couleur différente de la couleur ambiante.
     
    Comme un livre que l'on prête à un ami parce que l'on sait qu'il doit le lire, la musique voyage. Aucune incidence commerciale, puisque quand on a une révélation, on finit toujours par acheter. L'humain est ainsi, il aime collectionner les originaux. Tester en premier lieu, comme les lecteurs qui appréhendent un roman à la bibliothèque municipale avant de se l'offrir. Où est le problème ?...
    L'usager du P2P n'en tire pas de bénéfice pécuniaire seulement un enrichissement de l'esprit. Il s'ouvre au monde, à la mixité, aux racines tumultueuses. Juste le plaisir de télécharger 2000 à 4000 titres pour le bien-être de ses oreilles et pratiquer une sélection qui lui ressemble vraiment.
     
    Au début du siècle, les gens chantaient dans la rue, dans les cafés,... partout.... La transmission des mélodies était joyeuse, festive, gratuite. Maintenant, fredonner sur le macadam est interdit. Une journée formelle par an baptisée « la fête de la musique » est octroyée aux citoyens. Dans quel monde vivons-nous ?
    Puisque les associations de consommateurs, les sociétés civiles d'artistes-interprètes ont appelé à la solidarité avec les internautes mis en cause, qui sont ceux que cette latitude dérange ?
     
    Jusqu'à trois ans de prison et 300.000 Euros d'amende.
    Tu es qui toi ? ...
     

    Tu rêves mal.





    Publié le 19 octobre 2004 par
    franca maï sur e-torpedo




    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires