• Le foie gras, on s'en passera!


    J'arrive après Noël, dommage, mais je tiens tout de même à publier cet article puisqu'il reste le réveillon du jour de l'an!
    Maintenant si vous voulez manger du foie gras, ayez au moins le courage de regarder la vérité en face.





    Chaque année dans le monde, plus de 50 millions de canards et oies sont gavés pour la production de foie gras. Les trois quart des ventes de foie gras ont lieu au moment des fêtes de fin d’année. La France réalise à elle seule 76% de la production mondiale !

    Le gavage est déjà interdit dans 12 pays de l’Union européenne. En 1998, des experts de la Commission européenne ont établi un rapport scientifique accablant pour les méthodes de production du foie gras. La filière française tente de contrer ce rapport en nouant des liens étroits avec l’INRA, via des financements, ce qui lui permet d’utiliser cet organisme public comme un agent pour ses actions de communication et de lobbying.

    En France, 80 millions d’oiseaux sont victimes du foie gras chaque année, soit 150 morts par minute : broyées ou gazées à la naissance pour 40 millions de femelles (non utilisées dans la production de foie gras) ou finalement abattus à la chaîne pour 40 millions de mâles.
    Durant la période de gavage, la plupart d’entre eux sont enfermés dans de minuscules cages de batterie qui ne mesurent pas plus de 20 cm de large.
    Au terme de la période de gavage, le foie a atteint jusqu’à 10 fois sa taille normale. Les autres organes sont compressés, la régulation thermique est altérée, les oiseaux halètent et souffrent de diarrhées. De nombreuses pathologies se développent en raison du gavage (maladies du système digestif, déminéralisation des os) auxquelles s’ajoutent les blessures provoquées par le passage de l’embuc.
    Beaucoup d’oiseaux ne résistent pas à ce traitement et meurent avant la date d’abattage. La mortalité pendant la période de gavage est 6 fois plus élevée que pendant la période d’élevage qui la précède.

    [source
    L214]



    Une coutume barbare

    Le foie gras est l'organe malade d'une oie ou d'un canard, gavé de force plusieurs fois par jour au moyen d'un tube de métal de 20 à 30 centimètres enfoncé dans la gorge jusqu'à l'estomac. Pour contraindre son corps à produire du foie gras, l'oiseau doit ingérer en quelques secondes une quantité de maïs telle que son foie finit par atteindre presque dix fois sa taille normale, et développe une maladie, la stéatose hépatique.

    En se débattant lorsque le tube s'enfonce dans sa gorge, ou par la simple contraction de son oesophage provoquée par le besoin de vomir, il risque l'étouffement et des perforations mortelles au cou.

    L'enfoncement du tube provoque des lésions du cou où se développent des inflammations douloureuses et des germes. La suralimentation forcée et déséquilibrée provoque fréquemment des maladies du système digestif, potentiellement mortelles.

    Suite au choc du gavage, il est pris de diarrhées et de halètements. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles.

    Si ce traitement était poursuivi, il provoquerait la mort des animaux gavés. L'abattage intervient à temps pour masquer les conséquences du gavage. Les plus faibles d'entre eux sont tout de même moribonds lorsqu'ils parviennent à la salle d'abattage, et beaucoup ne résistent pas jusque-là : le taux de mortalité des canards est dix à vingt fois plus grand pendant la période de gavage.


    Un concentré de souffrances

    Cette violence, inhérente à la production de foie gras, justifie à elle seule son abolition. Mais pour la plupart de ces animaux le calvaire ne s'arrête pas à la brutalité du gavage. Beaucoup sont amputés d'une partie de leur bec, sans anesthésie, à l'aide d'une pince ou d'une simple paire de ciseaux.

    Dans la nature, les canards passent une grande partie de leur vie sur l'eau. Dans ces élevages, beaucoup sont enfermés dans des hangars, puis dans des cages où leurs pattes se blessent sur le sol en grillage. Des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas se retourner, encore moins se mettre debout ou battre des ailes. Parmi ceux qui tiennent jusqu'au jour d'abattage, beaucoup ont les os brisés lorsqu'ils sont transportés, manipulés et enfin accrochés la tête en bas pour être électrocutés puis égorgés. Les canes, parce qu'elles produisent un foie plus veineux que les mâles, sont le plus souvent broyées vivantes ou gazées peu après leur naissance.


    Le plaisir des uns payé par la souffrance des autres

    Comment le simple plaisir que nous avons à manger son foie peut-il justifier de faire subir une vie si misérable à un être sensible qui, comme nous, ressent la douleur et la détresse ? Qu'il soit d'une autre espèce que nous justifie-il de rester sourd à sa souffrance, et muet face à l'immoralité de cet esclavage ?

    Il existe des lois et règlements qui protègent les animaux contre de tels sévices et mauvais traitements. Ces textes sont délibérément ignorés pour les plus de 30 millions d'entre eux qui, pour la plupart en France, sont utilisés chaque année pour le foie gras. On nous dit que les « souffrances nécessaires » sont acceptables. Mais la consommation de ce produit ne présente aucun caractère de nécessité. Personne, pas même ceux qui profitent de ce commerce, n'ose le prétendre.

    Alors que le prix au kilo est toujours plus bas pour le consommateur, le foie gras est un produit très cher payé par les animaux dont le corps, utilisé comme une machine à produire, est volontairement rendu malade.

    Le foie gras est aussi un produit de plus en plus coûteux pour la France, dont il donne l'image d'un peuple rétrograde au moment où bien d'autres pays en interdisent la production. Comment peut-on encore faire passer pour une tradition de savoir-vivre une coutume barbare qui consiste à enfoncer dans la gorge d'un animal encagé l'embout d'un entonnoir ou d'une pompe pneumatique ?

    [source
    stopgavage.com]





    Alternatives au foie gras sans cruauté
    [source stopgavage.com]


    Nous avons comparé et retenu comme terrines végétales qui se rapprochent du foie gras :
    1. Tartex nature (magasin biologique et vente à distance)
    2. Pural nature (magasin biologique et vente à distance)
    3. Tartex Chardonay côte d'or (magasin biologique et vente à distance)
    4. Bjorg Chardonnay (rayon bio des grande surface) [testé, c'est impeccable!]

    Prix : environ 2,50 euros environ la boîte de 250 grammes.

    Ces terrines sont deux fois moins grasses que le foie gras (225 kcal en moyenne au lieu de 450 kcal). Vous pouvez éventuellement ajouter une fine couche de matière grasse solide.

    Les rayons biologiques offrent un large choix d'
    alternatives aux produits animaux pensez-y !

    GAIA lance son propre Faux Gras :
    Le Faux Gras de GAIA et donne sur ce site les adresses où le trouver en Belgique.

     


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  • Commentaires

    1
    Thouny
    Vendredi 2 Juillet 2010 à 22:23
    Foie gras
    Même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que t'écris, je salue le fait que tu cites tes sources…
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