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    [Cette expo a eu lieu à la galerie Códice à Manama au Nicaragua en 2007]




    En 2007, "l'artiste" nicaraguayen Guillermo Vargas Habacuc a capturé et exposé un[e] chien[ne] errant dans une galerie. Celui-ci était attaché par une corde très courte à un des murs. Sur le mur en face, il était écrit "Eres lo que lees" [tu es ce que tu lis] en lettres composées de croquettes. Il dit que son "oeuvre" était un hommage à Natividad Canda, une nicaraguéenne tuée par 2 rotweillers, d'où le nom donné au [à la] chien[ne], "Natividad". Le doute plane sur l'avenir qui a été réservé à ce[tte] chien[ne]. Relaché[e]? Nourri[e] par l'artiste? Mort[e] lentement de faim et de soif?



    Selon HoaxBuster:

    "Guillermo Vargas "Habacuc" est un artiste trentenaire dont la pratique va du dessin à l'intervention dans les espaces publics, en passant par la danse et le théâtre. Dans un monde ou les idées et les avis sont constamment prémâchés par les médias, Habacuc est un artiste engagé. Quelqu'un qui n'hésite pas à déverser 300 kilos de tomates sur le sol d'une galerie pour provoquer une réflexion sur le gâchis dans le monde contemporain." 

    "l'animal prisonnier au milieu de croquettes inaccessibles symbolise à lui tout seul bien des paradoxes de notre société."

    "Contactée, la fondation 30 Millions d'amis confirme avoir mené l'enquête sur le sujet, et dénonce l'utilisation de l'animal : "la Fondation 30 Millions d'Amis s'oppose à l'exposition d'un animal vivant dans des conditions de maltraitance (corde ultra-courte), mais, en l'absence de preuve tangible, ne peut en revanche dénoncer le fait que l'artiste ait fait mourir l'animal...".

    "Pour autant, dans la cacophonie ambiante, aucun média, internet ou non, n'a la moindre preuve de ce qu'il prétend avancer avec certitude. Que le chien ait été bien traité et soit vivant, qu'il ait été maltraité mais en vie, qu'il est été bien traité mais soit mort, ou qu'il ait été maltraité et soit mort, toutes les hypothèses sont aujourd'hui en ligne."

     

     

    Seule certitude, Natividad a été vu[e] pendant plusieurs jours par l'auteur de cette cruauté et les visiteurs de l'exhibition. Ils ont observé impassible ce "chef d'œuvre" honteux. On nom de l'art. 
    Des visiteurs de la galerie auraient demandé à Vargas Habacuc de nourrir le chien, mais il refusait catégoriquement pour ne pas "dénaturer son oeuvre". Personne n'a eu l'idée de lui donner à boire ou à manger. Et tous ces gens témoins de cette atrocité, sont à mes yeux autant coupables que Habacuc.




    Défendons ceux qui ne peuvent pas être entendus.

    Un chien, et tout autre animal humain ou non humain n'est pas un objet, il n'est PAS acceptable de les voir utilisés comme tel.



    Pour tous ceux qui souhaitent sa mort à coup de peine capitale, torture, bazooka, reproduction de la scène... Vous ne valez pas mieux que lui!
    Beaucoup sont bien hypocrites. Qui après s'être offusqué et avoir signé une pétition a recueilli un chien errant ou aidé une association de protection animale ? Qui à refusé de faire tuer une vache pour en manger un steak ? Qui à lutté contre la corrida [qui est également un "spectacle" de torture et de mort] ? Qui a agit réellement ? Personne, ou si peu.


    Pour Ariane le Messie qui à tout comprit, Régis à répondu :
    "Je me présente je m'appelle régis Vargas Hababuc, je suis artiste. Je voudrais obtenir de toi, contre rétribution, que tu sois le sujet de ma prochaine oeuvre. D'art bien entendu pas de lard même si tu as quelques kilos superflus. Je te propose de tuer parce qu'il y a des millions de gens qui crèvent chaque jour et je compte bien qu'une fois morte le monde réagira. Qu'en dis-tu?"
    La question n'est pas de savoir si le chien est mort ou non, la question est notre considération face à l'animal non humain. Comme dit "Peyre" "Si un artiste veut dénoncer les violences faites sur les enfants, va-il prendre un enfant le mettre dans une galerie, le violer et le taper pour que les gens s'indignent?"
    "Auschwitz commence partout où quelqu'un regarde un abattoir et pense : ce sont seulement des animaux." Theodor Adorno (1903-1969) ...



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    40 commentaires


  • Voilà que l'on se cache
    Quand se lève le vent
    De peur qu'il ne nous pousse
    Vers des combats trop rudes
    Voilà que l'on se cache
    Dans chaque amour naissant
    Qui nous dit après l'autre
    Je suis la certitude
    Voilà que l'on se cache
    Que notre ombre un instant
    Pour mieux fuir l'inquiétude
    Soit l'ombre d'un enfant
    L'ombre des habitudes
    Qu'on a plantées en nous
    Quand nous avions vingt ans

    Serait-il impossible de vivre debout

    Voilà qu'on s'agenouille
    D'être à moitié tombé
    Sous l'incroyable poids
    De nos croix illusoires
    Voilà qu'on s'agenouille
    Et déjà retombé
    Pour avoir été grand
    L'espace d'un miroir
    Voilà qu'on s'agenouille
    Alors que notre espoir
    Se réduit à prier
    Alors qu'il est trop tard
    Qu'on ne peut plus gagner
    A tous ces rendez-vous
    Que nous avons manqués

    Serait-il impossible de vivre debout

    Voilà que l'on se couche
    Pour la moindre amourette
    Pour la moindre fleurette
    A qui l'on dit toujours
    Voilà que l'on se couche
    Pour mieux perdre la tête
    Pour mieux brûler l'ennui
    A des reflets d'amour
    Voilà que l'on se couche
    De l'envie qui s'arrête
    De prolonger le jour
    Pour mieux faire notre cour
    A la mort qui s'apprête
    Pour être jusqu'au bout
    Notre propre défaite

    Serait-il impossible de vivre debout






    [Finalement finalement
    Il nous fallut bien du talent
    Pour être vieux sans être adultes...
    ]




    PiX: Mono




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  • Comme diraient certains, on y était!!
    Yep, et j'ai été déçue. T'as mal vieilli, ta zik c'est du réchauffé, du repressé pour vendre au minots fans des "bérus", t'invente plus rien, et ta mentalité à bien changé, oh oui on peut le confirmer, "un anarchiste de 18 ans est un con, celui de 40 ans en est un autre".


    PiX: Loran...


    2 commentaires


  • Encore un truc made in Champi, qui sait déjà c'que j'en pense.


     


    4 commentaires


  • J'aurai bien voulu pour passer le temps
    Te serrer dans mes bras amicalement
    Mais le temps qui passe n'est pas à tes yeux
    Un argument apparement suffisant


    Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
    Mais quittes moi cet air suffisant
    Alors tu restes a ta place et je reste a ma place
    En attendant vivement le printemps

    J'aurais bien voulu t'enlever en voyage
    Une croisiere de rêve au pays des mirages
    J'ai cherché un paquebot, et c'était la galère
    Les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau d'la mer

    Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
    Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant
    Mais si je reste a ma place et tu restes a ta place
    A l'automne on attendra le printemps

    J'aurai bien voulu réagir virilement
    Me jeter sur toi et t'arracher tous tes vêtements
    J'ai su rester digne ou alors un peu niais
    J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal a digérer
    Que je suis assis face et pas a tes cotés
    Qu'a tes cotés ya plus de place et qu'je ne peux pas rester
    Même si c'est juste en face c'est juste pas assez
    C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné


    J'aurai bien voulu avoir une pêche d'enfer
    Te sourire sincèrement
    Te dire "Ouais, ça va super"
    Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai
    J'ai l'ego dans les chaussettes et les godasses sur le point de craquer

    J'aurai bien voulu être un de ces gars
    Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
    Au menton carré, qui ne pleure jamais
    Qui s'en va, qui s'en va sans regrets
    Qui s'en va, qui s'en va sans regrets

    J'aurai tant voulu qu'on en reste là
    Tourner les talons, merci, ciao, basta
    Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois
    Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas
    De traverser la brousse, de braver l'effroi, de tendre le pouce pour partir avec toi
    Même la mort aux trousses, ne m'arrêtera pas
    Jusqu'a c'que tu m'ouvres la porte de tes bras

    J'aurai bien voulu être un de ces gars
    Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
    Au menton carré, qui ne pleure jamais
    Qui s'en va, qui s'en va sans regrets
    Qui s'en va, qui s'en va sans regrets




















































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