• Tu sais, parfois j'me dis que t'as raison...
    Est-ce que j'aurais des regrets? Est-ce que j'suis en cage? Des fois aussi c'est comme ça, je n'sais pas. Si j'avais des couilles, je t'aurais dis de m'emmener.
    Tu m'redonne de l'espoir, c'est presque rien, mais j'ai besoin de tout ça. J'ai ri, tu sais j'ai ri... Et j'avais envie de continuer...
    Mais trop lâche, peut-être. Alors j'attend, je laisser passer. Je l'aime, tu sais, je l'aime. Dis moi que c'est pas une illusion tout ça, j'veux vivre...






    Si je m'arrête un instant
    Pour te parler de ma vie
    Juste comme ça tranquillement
    Dans un bar rue St-Denis

    J'te raconterai les souvenirs
    Bien gravés dans ma mémoire
    De cette époque où vieillir
    Était encore bien illusoire

    Quand j'agaçais les p'tites filles
    Pas loin des balançoires
    Et que mon sac de billes
    Devenait un vrai trésor

    Et ces hivers enneigés
    À construire des igloos
    Et rentrer les pieds g'lés
    Juste à temps pour

















    Passe-Partout


    Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
    De la p'tite école et d'la cour de récré ?
    Quand les avions en papier ne partent plus au vent
    On se dit que l'bon temps passe finalement...

    ... Comme une étoile filante

    Si je m'arrête un instant
    Pour te parler de la vie
    Je constate que bien souvent
    On choisit pas mais on subit
    Et que les rêves des ti-culs
    S'évanouissent ou se refoulent
    Dans cette réalité crue
    Qui nous embarque dans le moule

    La trentaine, la bedaine
    Les morveux, l'hypothèque
    Les bonheurs et les peines
    Les bons coups et les échecs

    Travailler, faire d'son mieux
    En arracher, s'en sortir
    Et espérer être heureux
    Un peu avant de mourir

    Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
    De notre p'tit passage dans ce monde effréné ?
    Après avoir existé pour gagner du temps
    On s'dira que que l'on était finalement

    ... Que des étoiles filantes

    Si je m'arrête un instant
    Pour te parler de ma vie
    Juste comme ça tranquillement
    Pas loin du Carré St-Louis

    C'est qu'avec toi je suis bien
    Et que j'ai pu' l'goût de m'en faire
    Parce que tsé voir trop loin
    C'pas mieux que r'garder en arrière

    Malgré les vieilles amertumes
    Et les amours qui passent
    Les chums qu'on perd dans' brume
    Et les idéaux qui se cassent

    La vie s'accroche et renaît
    Comme les printemps reviennent
    Dans une bouffée d'air frais
    Qui apaise les coeurs en peine

    Ça fait que si à' soir t'as envie de rester
    Avec moi, la nuit est douce on peut marcher
    Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
    J'aimerai ça que tu sois pour un moment...

    ... Mon étoile filante

    Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
    Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...

    ... Que des étoiles filantes




































































                  Les Etoiles Filantes - Les Cowboys Fringants



    2 commentaires


  • Réflexion à propos des suicides de plusieurs salariés chez RENAULT, PSA, EDF-GDF, ... :

    Chez Renault, chez PSA, à EDF-GDF, parmi les personnels des maisons de retraite, tout comme chez les ouvriers de l'agriculture où du bâtiment, dans tous les lieux d'exploitation, les suicides, généralement passés sous silence, se multiplient. Pourquoi ?

    On peut d'abord penser à l'augmentation des cadences, à la recherche de productivité et au stress à l'intérieur de l'usine,-sur le lieu de travail. Mais aussi, au raccourcissement du temps, à la recherche de la rapidité, à l'omniprésence de technologies addictives à l'extérieur.

    Quelle différence en effet entre nos conditions de travail et nos modes de vie ? L'homme moderne, le producteur-consommateur , a fini par transférer les nouveaux carcans de l'exploitation (informatique, téléphone portable, gadgets divers) dans son intimité. Le travail tue ; oui, mais pas seulement. Ce qui tue, c'est la conception et le cadre dans lequel se déroulent nos existences. Dépressions, suicides, sont les réponses individuelles aux problèmes d'une société égotisée, celle du " chacun pour soi ". De l'individualisation des contrats de travail à l'isolement des individus au quotidien, tout transpire du règne marchand, tout pousse à détruire la vie relationnelle ; aucune différence de fond entre le monde du travail et le reste.

    Alors, quelle est donc la cause des suicides d'ingénieurs, de cadres, d'ouvriers ? Laissons les énarques de la CNAM et les bureaucrates des syndicats pontifier avec lourdeur là-dessus. Pour peu, ils nous feraient croire qu'après les heures de boulot, la vie est un paradis. Comme si, tel le nuage de Tchenobyl, l'aliénation actuelle avait des limites géographiques, comme si elle s'arrêtait aux portes du bureau, de l'usine, du travail. Alors qu'elle est dans tout ces fragments de journée que sont les bouchons, les attentes sur le quais, les contrôles de police, la télésurveillance,... dans tout ce qui résulte d'une société totalitaire, parce que c'est la totalité des nos journées qui est soumise au règne de la même idée : l'illusion d'avoir plus, qui se paye par la certitude d'être moins. Le tableau psychiatrique des populations est là pour nous le dire, le pouvoir ne limite pas son action destructrice à 35 h par semaine.

    Les valeurs idéologiques de la production ont infesté le champ de la consommation, c'est pourquoi il est inutile de séparer ce qui appartient au désespoir du travail de ce qui appartient à la démoralisation de la vie.

    L'utopie révolutionnaire ne s'est jamais posée en termes objectifs ou rationnels, raisonnables, elle s'est toujours posée comme un défi. Celui de transformer la Vie. Il ne s'agit pas de demander que notre cage soit repeinte en rose. Il s'agit, du moment où l'on se lève jusqu'à celui où l'on se couche, de pouvoir respirer librement. Il ne s 'agit pas de dire, comme certains le font, qu'il est possible de repeindre la cage et qu'il est impossible de la briser. Il ne s'agit pas de dire, comme d'autres, qu'il faut attendre que la cage se resserre plus encore pour se révolter, que ce n'est pas l'heure... dire cela ou ne rien dire revient au même, car le possibilisme et l'attentisme ne font que valider le désespoir, ne font que pousser au suicide.

    Non, il s'agit d'affirmer haut et fort que briser la cage est la nécessité de laquelle doivent découler toutes nos pratiques et interventions sur le terrain social, parce qu'elle seule ouvre l'espoir d'une Vie pleine, entière et digne d'être vécue par tous et par chacun.

    Y.V
    source cnt ait


     Merci Léo pour avoir fait suivre ça...



    votre commentaire

  • LES NEUROLEPTIQUES OU ANTIPSYCHOTIQUES


    Les neuroleptiques ou antipsychotiques sont des psychotropes qui se caractérisent par leur activité thérapeutique dans les psychoses.

     

    PRINCIPAUX ANTIPSYCHOTIQUES


    On les divises en plusieurs groupes chimiques :

    Horreur !- Les phénothiazines avec essentiellement la chlorpromazine (Largactil®).

    Horreur !- Les butyrophénones. Avec l'halopéridol (Haldol®).

    Horreur !- Les benzamides , avec le sulpiride (Dogmatil®).

    Horreur !- Les thioxanthènes (Fluanxol®).

    Horreur !- Et enfin, les formules chimiques diverses des nouveaux antipsychotiques «atypiques» (Risperdal®, Zyprexa®).




    Ces médicaments, encore appelés antipsychotiques «atypiques» entraînent moins d'effets extrapyramidaux à condition de respecter les doses recommandées, ce que bien entendu, ne font pas tous les psychiatres. Après tout, ce n'est pas eux qui avalent, souvent de force ou sous l'influence de la société, ce genre de « bonbons »...

    Les neuroleptiques ou antipsychotiques sont tous des antagonistes dopaminergiques actifs au niveau du système nerveux central.

    Les neuroleptiques en général manquent de spécificité et affectent aussi le fonctionnement d'autres récepteurs : récepteurs muscariniques (effets atropiniques), récepteurs alpha-adrénergiques (effets hypotenseurs), récepteurs H1 de l'histamine (effets sédatifs).



     Effets secondaires

    Les effets sédatifs, les effets endocriniens, l'action anti-émétique, les effets extrapyramidaux, les dyskinésies, sont communs à tous les antipsychotiques.

    La prise de poids (parfois importante) est un effet fréquent remarqué avec la prise de tous les antipsychotiques, sans que l'on puisse en expliquer la raison..Cet effet endocrinien et métabolique, est souvent responsables de l'arrêt du traitement par le malade lui-même ou son entourage.

    On note aussi l'impuissance chez l'homme, et la frigidité, l'aménorrhée/galactorrhée chez la femme.  

    Les effets anticholinergiques (troubles visuels, bouche sèche, constipation, rétention urinaire, tachycardie, confusion) sont très marqués avec les phénothiazines et la clozapine.



      Efficacité

    Malgré l'apparition depuis 1952 de très nombreuses substances à propriétés neuroleptiques et notamment des antipsychotiques atypiques depuis les années 90, la thérapeutique des psychoses reste non satisfaisante : les antipsychotiques ont certainement une activité symptomatique, remanient l'évolution psychotique, facilitent la relation avec l'entourage, aident à une réinsertion sociale qui, à long terme, a bien évidemment un impact positif. Mais ils ne guérissent pas la psychose.

     

      Conclusion

    Il s'agit donc d'une camisole chimique, qui ne résout rien, à part bien entendu le bon déroulement de l'industrie pharmaceutique, et qui plus est, occasionne de nombreux effets secondaires.

    Forcer un individu à absorber de tels traitements devrait en théorie relever du délit d'empoisonnement et de torture. C'est également une forme certaine de viol ! Des certificats médicaux, souvent de complaisance, ne devrait pas justifier de telles pratiques. Rien ne pourrait le justifier...du moins, au sein d'une démocratie !



    La validité de ces informations est facilement vérifiable.





    Source:
    Antipsy, blog critique de la psychiatrie, à lire.



    45 commentaires


  • A Fati. Une mère, un peu déconectée par la rue, un peu amochée par la vie, un peu la mère de tous aussi.
    1 an déjà... Je te revois. Toi et tes boucles ambrées, ton sourire un peu froissé, tes bras si minces, fragiles...
    Tu sais, j'ai perdu Tonton aussi. Oh non, il n'a pas disparu, du moins je l'espère tant que je peux, il ne répond plus, simplement. C'est peut-être mieux. J'aurais voulu lui dire, comme j'aurais voulu te le dire. Il m'a apris à ne jamais regretter, à ne pas pleurer pour t'honorer et à rester digne de mes valeurs. Dur à dire, tu es toujours là. Pourtant je t'ai vu peu de temps... trop peu.
    Repose en paix, comme on dit.

                                                          Angélique.

    1 commentaire


  • Petit récapitulatif: le service minimum oblige certains services publics (transports en commun par exemple) à assurer un service minimum aux heures de pointe pendant les grèves.

    Il est déjà en vigueur dans la moitié des pays européens, qui reconnaissent le droit de grève. En Allemagne et en Autriche les fonctionnaires statutaires (30 % de la fonction publique) ne disposent pas du droit de grève, et en Espagne et en Italie, il existe un service minimum pour les périodes de pointe. (source wiki)

    Ce service minimum parait formidable d'après les reportages "en boite" de notre ami TF1... On nous montre toujours cette France qui se lève tôt, les mêmes utilisateurs sérieux qui ne peuvent aller travailler à cause des méchons grévistes fainéants. La caméra se place toujours d'un côté, mais rarement de celui des premiers intéressés: les conducteurs!
    La question se pose donc maintenant, pourquoi une grève? Pas pour glander, faire du shopping ou boire l'apéro (puisque bien souvent accompagnée de manifestations), mais contester des conditions de travail ou de statut, et arriver à un accord (compromis) avec la direction de l'entreprise par exemple.
    Or, si un service minimum est garanti, l'entreprise ne perds pas énormément, et la grève devenue bien moins gênante n'a pas le même impact sur l'opinion publique, ce qui veut dire plus de truc passés en douce.

    Et par la même occas' le premier pas vers la suppression du droit de grève...

    Enfin bref....votre opinion?
     

    3 commentaires