• Qui sommes nous ?

    Nous sommes des prostituéEs : femmes et transpédégouines.
    Le groupe Les-Putes a pour but de rassembler les travailleuSEs du sexe au sein d'un groupe activiste qui vise à la reconnaissance de nos intérêts et à l'aboutissement de nos revendications.
    Notre mouvement est ouvert à touTEs les putes, quels que soient notre origine, genre, orientation sexuelle, mode de travail, etc.

    Nous récusons toutes les discriminations et formes de rejets.
    Nous aimons notre métier, nous aimons nos clients : nous sommes fièrEs d'être des Safe Sex Queens.
    Nous ne vendons pas nos corps mais proposons des services sexuels,
    c'est notre métier et nous le faisons bien : nous sommes des professionnelLEs du sexe.

    Que voulons nous ?

    Nos revendications sont d'ordre politiques, sociales et sanitaires. Ainsi nous militons pour :

    • L'abrogation de la loi Sarkozy,
    • La légalisation de la prostitution en France,
    • Des papiers pour touTEs (EtrangerEs et Trans'),
    • La reconnaissance de nos droits sociaux, l'égalité des droits avec les autres travailleurs,
    • La pénalisation de toutes les discriminations putophobes et l'intégration de la putophobie dans les sujets pris en considération par la HALDE,
    • Un tarif minimum pour les passes,
    • Le libre choix du statut et des conditions de travail : profession libérale, statut salarié, etc.
    • La création d'une Journée Nationale en mémoire des putes persécutées, assassinées et déportées,
    • Des actions ciblées de prévention des IST, du VIH/sida et des Hépatites.



    Nous nous élevons également contre toutes les oppressions dont vous faisons l'objet. En particulier :

    • les violences physiques et verbales: viols, passages à tabac, insultes, meurtres, séquestration, tortures...
    • Le racisme, le sexisme, l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, et la putophobie,
    • Le rejet, l'exclusion sociale,
    • La non-reconnaissance de notre travail et de nos droits.
    Nous demandons donc une régularisation à tous les niveaux et une reconnaissance de notre profession, des textes, lois et actions nous protégeant dans l'exercice de nos fonctions.


    L'illégalité est la porte ouverte à tous les abus.


    Lu sur
    Les Put€s



    Bref, pour ceux qui me connaissent rien d'étonnant, j'<3 les putes et les admire, bien que leur permettrais volontier si je le pouvais, de ne plus travailler. J'ai un respect inconsidérée pour ces femmes qui ont choisi ce métier et donnent bien plus que du sexe, mais de la tendresse, une forme d'amour peut-être, et celles qu'on à trahit, qu'on exploite et humilie. J'aimerai qu'on puisse parler de mémoire pour celles qu'on à violé, tabassé, assassiné, celles qui de tous temps ont eu un rôle social négligé.
    Qu'on les rejette me fait vomir, que le capitalisme veuille s'en débarrasser me met hors de moi... C'est LUI qui les a créées, lui qui maintenant voudrait les faire disparaitre pour laisser place à une monde lisse et édulcoré qui plaise à la ménagère... Et aux féministes qui ne les aident pas plus en croyant que si ont ne les voit pas [plus de bordel etc.] elles n'existent pas.



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  •      Je ne sais pas pourquoi j'ai eu l'idée stupide d'ouvrir un magazine féminin. Je sais pourtant que j'aime pas.

         On commence par tout un dossier avec les slogans habituels d'avant l'été: "perdez 3kg en une semaine" "un corps ferme pour la plage" "les maillots qui ammincissent" "le régime qui marche" et en prime "le bon look" [oui, parce qu'en plus d'avoir "LE corpsquifo", il faut avoir ZE bonlook]. Alors qu'accepter sa morphologie de base, et puis manger moins de merde... Bref.
         Suivent alors 2 pages avec un titre éloquent... ASSUMEZ VOUS AVEC VOS RONDEURS. Oh bah chic alors!! Merchniiii! Après un bon bourage de crâne avec ordres à l'appui, on s'en fout que tu complexe, nous on déculpabilise en 2 malheureuses pages.
         
         De mieux en mieux, on à ensuite la partie culturelle du magazine: des témoignages bouleversants "Au secours mon chien fait la loi!", des tests enrichississants "Êtes vous une bonne mère?" "Votre homme idéal?" [youpi, il, est en papier! et si j'suis lesb' connard?!] , des astuces stupides, les trucs qu'il faut absolument avoir [inutile et cher c'est mieux] , des conseils pour paraître plus jeune, des scoop "pipol"...
         Le tout ponctué d'une bonne série des pubs sexistes... CONSOMME! pour devenir un homme... enfin non, une femme. Bref.
         Belles, connes et dépensières, voila ce qu'il faut. Des coquilles vides, parfaites, hygiéniques, serviables et souriantes. Alors merci aux rédacteurs/trices d'encourager à la superficialité, à la pensée unique, au sexisme... et merci au publisexistes pour le bourrage de crane. 

    Et encore, j'ai échappé aux magazines d'ados ou de gamines prépubères, bourrés des questions existencielles "Quelle manucure pour la soirée?", "Comment avoir plus d'amis Facedebouc?" de lettres dépassant le seuil de la connerie "je le connais par internet, trop dure la vie", des modèles de star sans talent ni esprit mais avec beaucoup de pognon, bref, de beau modèles pour faire des mômes des barbies écervellées.


    Surtout, ne pas essayer la version "pour homme", ce serait une perte de temps... puisque c'est la même chose. 




    JE TIENS A PRECISER QUE JE NE SUIS PAS FEMINISTE.





    Pix: [le scarabée]


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  • Film allemand/turc de Fatih Akin.

    Synopsis
    "Cahit sait ce que signifie "commencer une nouvelle vie". Drogue et alcool endorment son mal de vivre. La jeune et jolie Sibel est, comme Cahit, turco-allemande et aime trop la vie pour une musulmane convenable. Afin de fuir la prison d'une famille dévote et conservatrice, elle feint une tentative de suicide. Mais c'est la honte, et non la liberté, qui l'attend. Seul le mariage peut la sauver. Elle supplie alors Cahit, à peine croisé à l'hôpital, de l'épouser. Il refuse, puis accepte, à contrecoeur. Pour la sauver, peut-être... Pour faire quelque chose de bien dans sa vie. La vie conjuguale se limite au partage d'un appartement, guère plus. Tandis qu'elle savoure sa nouvelle liberté, il voit occasionnellement une ex-petite amie et continue à s'oublier dans l'alcool. Jusqu'à ce que l'amour s'impose à lui comme une évidente voie d'issue..."


    L'histoire de deux paumés qu'au départ tout oppose, mis à part leur tentative de suicide ratée et une origine turque. La déchéance et l'espoir, sexe, drogue, alcool et religion, le tout cru, fort et violent. Est-ce être seul la condition de la liberté? Vraiment un film qui m'a prit aux tripes. A voir.



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  • Libération Animale [théorie] et véganisme [pratique]...


    Être vegan, c'est ne pas consommer de produits d'origine animale, que ce soit dans l'alimentation ou bien l'habillement.
    Les vegans s'opposent aux cirques utilisant des animaux, aux corridas, aux animaleries, etc., ainsi qu'aux "loisirs" comme la chasse et la pêche. Les personnes défendant le principe du véganisme combattent l'agro-business, qui pratique la torture, l'enfermement et le meurtre des animaux, et boycottent les produits testés sur les autres animaux. 


    "Etre vegan, c'est vivre en considérant que les êtres humains n'ont pas besoin d'utiliser les animaux pour survivre et vivre.
    Etre vegan, c'est refuser les mythes propagés par l'agro-business, qui impose une mentalité d'homme des cavernes en lutte permanente pour sa survie permise uniquement par des burgers.
    Alors que la seule logique à l'utilisation des animaux est la course au profit. Il n'y aucune raison nutritionnelle, scientifique ou morale justifiant l'emploi des animaux comme machines devant servir à l'humanité.
    Le capitalisme profite de l'isolement, de la torture et du meurtre d'êtres vivants, alors que tout cela n'est PAS nécessaire.
    L'humanité n'a pas besoin du cuir. L'humanité n'a pas besoin de viande. L'humanité n'a pas besoin d'utiliser la violence contre les animaux pour assurer son existence." 
    [source]



    Un avis...?


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  • "Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière."

                                                                                [Boris Vian]


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